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15 Hyde Park, London City. Ocean city boy.
9 avril 2007

.14. Range tes yeux

Soyons honnête et expéditif. Disons le très rapidement comme on le sentira moins passer : Ce week end craignait.
Le principe de la réunion de famille inter-cousins me plaisait, m'attirait même. Moi qui pourtant n'est pas été gâté du côté familial.
Et bien plantage total. Pas horrible, non. Juste terriblement ennuyeux.

On ne parlera pas de la scène violente que j'ai faite à mon frère.
On ne parlera pas non plus du refus total de mes parents d'acheter un lit deux places. Quand je disais que c'était bien parti...

Pour remonter le niveau de cette note sans aucun intéret, sachez que j'ai vu La pianiste, film qui doit dater de 2001 avec Isabelle Huppert, Annie Girardot, Benoît Magimel.
Soyons honnête ce film est séduisant à un premier abord : deux prix d'interprétation à Cannes, un prix de Berlin, de bons acteurs, un bon décor, une bonne histoire.
Pour la faire courte Erika (Huppert) est prof de piano à tendance étriquée, sadomasochiste, légèrement garce à l'esprit tordu dans un conservatoire ultra classique de Vienne. Elle habite avec sa mère (Annie Girardot), qu'elle ne peut vraiment supporter (quand on a quarante ans et que l'on habite toujours chez sa mère, ça se comprend), elles se crêpent le chignon, se battent, Annie Girardot agissant en mère ultra protectrice comme si sa fille avait toujours 12 ans.
Benoit Magimel court après Isabelle Huppert et vient jusqu'à s'inscrire dans son cours dans le but de la séduire, et va découvrir à ses dépends les tendances sexuelles ultra malsaines de la pianiste.

Pour la faire courte le début est gentil, plutôt mignon. La sexualité de la pianiste surprend mais cadre totalement à sa personnalité froide et rigide. Le jeu de séduction entre Huppert et Magimel vaut le détour, Magimel adorable dans le rôle de l'élève transi d'amour pour sa prof.
Ensuite ça se gâte, puisque le sexe devient l'intrigue principale du film. Ca va bien un moment, on bave sur Magimel, on trouve ça assez audacieux et osé mais ça lasse. La seconde partie du film ressemble grossièrement à Blue Velvet de David Lynch (si mes souvenirs sont exacts), quant à la fin, elle est carrément bâclée voire décevante le scénariste ne prennant pas vraiment de position, laissant (comme tout au long du film) le choix de au spectateur décider ce qu'il veut bien comprendre.

En bref ce film se limite à un voyeurisme morbide d'un couple auto-destructeur et glauque qui amène une seule question "Est ce Magimel qui est atteint ou alors Huppert ou encore Girardot ?".
A regarder, la première partie.

IMGP7610

Humeur : Silencieux.
Photo : Are you awake ? - Moi
Chanson : Amie - Damien Rice

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