.2. You don't choose.
Tu veux un lit deux places ? Mais pourquoi faire ?
Comme si mes parents avaient besoin d'un dessin. De toutes façons il n'ont pas eu besoin puisque dans la seconde d'après j'ai eu le droit à ...
Tu comptes ramener quelqu'un à la maison ?
Comme si après tout j'avais quelqu'un dans ma vie. C'est pas l'envie qui manque (avant que je me rende compte à nouveau que ça n'en vaut pas la peine et que je redevienne aussi aigri que Stephane Guillon).
Mes parents n'ont pas de complexe. Ils sont capables de me parler de sodomie, de lubrifiants, de préservatifs, de Kama Sutra sans avoir la moindre honte, sans vraiment rougir. Il te parle aussi de chiasse, de pets, de rots et toutes les autres manifestations corporelles dont on préfèrerait ignorer l'existence. Mes parents sont comme ça, decomplexés, et les repas ressemblent plus à une représentation théâtrale qu'autre chose.
Quand ce n'est pas ma mère qui hurle lorsqu'elle a un orgasme, ou que mon père ne trouve rien de mieux à faire que d'essayer de caser le jeu de mots le plus pourri dans une conversation sérieuse, il reste encore mon frère qui ne trouve rien d'autre à me dire que "T'es con, tu pues, t'es moche".
J'ai une famille atypique, je sais. Est ce que vous m'enviez ? Peut être. Est ce que vous devriez. Non.
Humeur : Maniaque à tendance psychothique.
Photo : Waiting for the sun - Nihal82
Chanson : The sea and cake - The Fawn